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Page:Carmontelle - Conversations des gens du monde, tome 1.djvu/217

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La Marquise.

Ma tante, nous voilà de bonne-heure ; parce que nous ne pourrons pas vous voir ce soir.

Mad. de Greval.

Vous ne souperez pas ici ?

La Comtesse.

Non, vraiment ; nous allons à la campagne, chez le Baron.

Mad. de Greval.

Êtes-vous folles ! quoi, par le tems qu’il fait ?

La Marquise.

C’est un souper charmant ! il y aura de la musique nouvelle, du jeu… Enfin, toutes nos amies y seront ; nous ne pouvons pas y manquer.

Mad. de Greval.

Vous allez donc partir tout de suite ?

La Comtesse.

Oui, après l’Opéra.