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Page:Carmontelle - Conversations des gens du monde, tome 1.djvu/261

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Mad. de Sourdeil.

Cela doit vous fatiguer beaucoup. Moi, je n’ai pas de belle-fille, je ne vais seulement qu’au Spectacle ; mais la chaleur, le froid, tout cela me fait mal.

Mad. de Valeri.

Je croyois que je ne pourrois pas supporter toutes ces fatigues ; mais quand on est mère, qu’on aime son fils, vous sentez bien….

Mad. de Sourdeil.

Je suis comme vous, quoique je n’aie pas de belle-fille ; mais je suis sans cesse occupée de mon fils.

Mad. de Valeri.

Vous ne le suivez pas ?

Mad. de Sourdeil.

Non ; mais je sais qu’on le fatigue horriblement.

Mad. de Valeri.

Comment donc ? Il ne faut pas le souffrir.

Mad. de Sourdeil.

Cela est bien aisé à dire. Il est dans les Gardes Françoises.