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Page:Carmontelle - Conversations des gens du monde, tome 1.djvu/265

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Mad. de Sourdeil.

Oui, elle est fort bien. A-t-elle confiance en vous ?

Mad. de Valeri.

Mais, jusqu’à présent, elle en a eu assez.

Mad. de Sourdeil.

Est-ce qu’elle changeroit de façon de penser ?

Mad. de Valeri.

Entre nous, elle n’a pas beaucoup à se louer de mon fils ; il ne l’aime pas.

Mad. de Sourdeil.

Il ne l’aime pas ! elle est pourtant fort jolie.

Mad. de Valeri.

Et elle se met d’un goût ! d’une perfection !…

Mad. de Sourdeil.

On ne conçoit pas les hommes actuellement ; que leur faut-il donc ?

Mad. de Valeri.

Pardonnez-moi, je conçois tout cela, moi. L’Opéra dérange toutes les têtes.