Aller au contenu

Page:Carmontelle - Conversations des gens du monde, tome 1.djvu/271

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Mad. de Valeri.

Cela est très agréable, d’avoir comme cela des fleurs dans ce tems-ci.

L’Abbé.

Madame, si j’avois pu prévoir que j’aurois le bonheur de vous trouver ici, je vous en aurois aussi apporté.

Mad. de Sourdeil.

Regardez, Madame, pour la saison, comme ces fleurs sont belles !

Mad. de Valeri.

Elles sont presque aussi fraîches que les fleurs artificielles que l’on fait à-présent.

Mad. de Sourdeil.

Cela est vrai, au moins.

Mad. de Valeri.

Monsieur l’Abbé, comment faites-vous pour en avoir de stw belles ?

L’Abbé.

Madame, c’est que je m’entends un peu en agriculture.