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Page:Carmontelle - Conversations des gens du monde, tome 1.djvu/350

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Mad. de Peranval.

Sur une voiture qu’on me fait pour Longchamps, qui ne sera jamais prête, s’il ne veut pas presser davantage les Ouvriers.

M. de Peranval.

Je ne puis pas tout faire. Depuis deux mois, je ne suis occupé que de vous faire avoir l’attelage, que vous avez enfin depuis ce matin.

M. de Blancour.

C’est celui qu’on avoit fait venir pour l’Ambassadeur.

M. de Peranval.

Oui, vraiment, & il est cher.

M. de Lorville.

Je te l’avois dit ; mais c’est un attelage superbe, il n’y en a point de pareil à Paris.

M. de Blancour.

Oui ; il est d’un bai clair charmant !

Mad. de Peranval.

Et à quoi me serviront ces bêtes, si ma voiture n’est pas faite ?