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Page:Carmontelle - Conversations des gens du monde, tome 1.djvu/365

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M. de Blancour.

Cela ne fait rien, ce n’est pas là l’essentiel.

Mad. de Peranval.

Pardonnez-moi, Monsieur, je trouve que toutes ces Demoiselles ne sont rien en comparaison de Mademoiselle Guimard. Voyez comme elle est toujours bien mise !

M. de Blancour.

Je conviens de cela ; mais pour ce qu’on appelle la danse haute…

Mad. de Peranval.

Moi, je n’aime que la danse agréable, celle qui exprime.

M. de Blancour.

C’est la pantomime, à la bonne-heure, vous avez raison ; mais pour la danse noble, héroïque, cela est bien différent.

Mad. de Peranval.

Eh bien, je conviens que je n’entends rien à ce que vous trouvez là d’admirable.