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Page:Carmontelle - Conversations des gens du monde, tome 1.djvu/449

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qu’il feroit trop vilain, & voilà que le tems s’éclaircit à présent ; cela me fâche, car je viens d’apprendre qu’il y aura des attelages superbes.

Le Chevalier.

Oui ; car on ne parle plus des voitures actuellement, si elles ne sont à l’angloise.

Mad. de Saint-Yard.

Et avez-vous bien du regret de n’y être pas allée.

La Comtesse.

Sûrement ; car je venais vous proposer de nous bien encapuchonner, & d’y aller tout simplement avec nos chevaux.

Mad. de Saint-Yard.

Je ferois volontiers cette partie ; mais je suis engagée, & l’on va venir me prendre à l’instant.

Le Chevalier.

Madame de Saint-Yard, Madame la Comtesse connoît-elle Madame de Mirvan ?

La Comtesse.

Comment, si je la connois ? Beaucoup, & je l’aime fort.