Aller au contenu

Page:Carmontelle - Conversations des gens du monde, tome 1.djvu/478

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Mad. de Saint-Yard, à la Baronne.

Il m’impatiente.

M. de Saint-Yard.

Quoi ! vous n’avez pas trouvé tout cela du dernier ridicule ; cette voiture rouge & verte, ces wiskys versés l’un sur l’autre, sans qu’on pût arrêter les chevaux qui les menoient, & ces filles qui étoient embarrassées dans tout cela, & qui crioient, qui crioient… Ah ! mon dieu, que j’en ai ri ! N’en avez-vous pas ri, vous, Madame la Baronne ?

La Baronne.

Ah ! beaucoup !

M. de Saint-Yard.

Tout cela m’a si fort occupé, que je n’ai pas vu passer la voiture où vous étiez ; j’ai bien vu celle de Madame de Mirvan & celle de Madame de Villepart ; je n’ai jamais vu un attelage plus charmant !

Mad. de Saint-Yard.

On nous l’a dit.