Aller au contenu

Page:Carmontelle - Conversations des gens du monde, tome 1.djvu/63

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

La Marquise.

Nous reparlerons de tout cela une autre fois. Ah ! c’est ma nièce ; ne vous en allez pas.


Scène XV.

LA MARQUISE, LA BARONNE, L’ABBÉ, DUBUT.
Dubut.

Madame la Baronne de Blézières.

La Baronne.

Bon soir, ma tante. Ah ! voilà l’Abbé. Eh bien, ma tante, vous ne voulez pas m’embrasser ?

La Marquise.

Pardonnez-moi, mon enfant ; mais c’est que je m’arrange pour que vous ne me creviez pas les yeux avec votre chapeau.

La Baronne.

Il n’est pourtant pas bien grand. Savez-vous qu’il fait bien froid ce soir. Monsieur l’Abbé, il ne fait pas ce froid-là à Rome, j’espère.