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Page:Carmontelle - L’Abbé de plâtre.djvu/12

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M. DE LEURMONT.

Tu vas voir. Regarde.

LAURENT.

Que voulez-vous que je regarde ? Est-ce que ne le voilà pas votre Abbé ? (Il travaille à la palissade.)

M. DE LEURMONT.

Oui ; tu as raison, le voilà !

LAURENT.

Sûrement, le voilà.

M. DE LEURMONT.

Cela est singulier !

LAURENT.

Oui, singulier ! Je le trouve, moi, très-ordinaire : voilà comme vous croyez toujours qu’on vous prend tout.

M. DE LEURMONT.

Allons, ne gronde pas, & écoute-moi.

LAURENT.

Croire qu’on va lui prendre son Abbé ! Voilà encore quelque chose de beau !