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Page:Carmontelle - L’Abbé de plâtre.djvu/4

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LABRIE.

Oui ; & s’il me trouvoit ici avec vous, je serois fort embarrassé. Je vous assure que ce que vous allez faire est d’une grande folie.

M. DE St. IVAL.

Bon, folie !

LABRIE.

Ma foi, vous vous en tirerez comme vous pourrez, pourvu que je ne m’en mêle pas davantage. Et si Laurent le jardinier vous surprenoit ?

M. DE St. IVAL.

Il est aussi à Paris ; il ne reviendra pas avant son maître ; & puis tu sais comme il est.

LABRIE.

Comme tous les Domestiques, qui dédaignent toujours tout ce qu’on aime le plus dans une maison.

M. DE St. IVAL.

C’est pour cela qu’il ne prendra pas garde à moi, en me voyant ici en Abbé de Plâtre.

LABRIE.

Oui ; mais Monsieur de Leurmont ? Je suis