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Page:Carmontelle - Les Femmes, tome I.djvu/184

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LES FEMMES.

— Cela ferait une très-aimable veuve si son mari ne revenait pas de cette campagne.

— Je ne sais si elle voudrait se remarier ; il me semble qu’elle aime trop à jouir de sa liberté.

— Je ne vois pas que vous puissiez en espérer beaucoup, elle surtout vivant comme vous le dites au milieu de cette nombreuse famille qui doit s’en occuper infiniment.

— Il est vrai qu’elle y est extrêmement gâtée.

— Quelles sont les femmes qu’elle voit le plus ?

— Ce sont des femmes très-aimables.

— J’entends bien ; mais je dis, ont-elles des amans ?

— Mais oui, presque toutes.

— Eh bien ! madame de Ricion en aura bientôt un, si vous n’y prenez garde.

— Vous le croyez ?