Aller au contenu

Page:Carmontelle - Les Femmes, tome I.djvu/32

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
20
LES FEMMES.


CHAPITRE III.

Raisonnable.

Séparateur


« Tenez, il y a une femme qui m’a toujours fait plaisir à rencontrer.

— Comment la nommez-vous ?

— Je ne sais si vous la connaissez : c’est madame de Brécil.

— Madame de Brécil ? elle est fort aimable ; elle a le ton d’une femme très-honnête, et son mari la rend la plus heureuse du monde.

— Est-ce qu’il l’aimait avant de l’épouser ?

— Non ; il ne l’avait jamais vue.

— Et ils se conviennent parfaitement ?

— Rien n’est plus vrai.