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Page:Carmontelle - Les Femmes, tome II.djvu/113

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CHAPITRE XXIV.

rien, et qu’elles ne me tourneront jamais la tête.

— Par quelle raison ?

— Parce qu’elles veulent trop ressembler à des filles, et que je trouve qu’il faut que chacun fasse son métier ; d’ailleurs, si je m’attachais à une femme comme madame de Zebelle, je voudrais que ce fût dans le plus grand secret, et je trouve qu’elle aime trop la publicité.

— Mais convient-elle de tous les jeunes gens qui vont chez elle ?

— Point du tout. Elle reçoit leur espèce d’hommage, sans croire que cela puisse tirer à conséquence, et je crois bien qu’aucun d’eux n’a même été par-delà, D’ailleurs ce serait une chose pénible que tous les soins qu’il faudrait prendre pour y parvenir, et je crois qu’il n’y a que vous seul qui soyez capable de le tenter.

— Par où le jugez-vous ?