Aller au contenu

Page:Carmontelle - Les Femmes, tome II.djvu/156

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
150
LES FEMMES

— Il faudrait vous employer, vous, pour M. de Cressor ; ce serait un moyen de devenir de ses amis.

— Je ne souhaiterais pas de réussir ; il voudrait promptement emmener sa femme.

— On ne réussit pas si facilement, et il saura bien qu’il n’y aura pas de votre faute. Madame de Cressor est-elle de province ?

— Oui, mais elle a été élevée à Paris ; il est vrai qu’elle y a peu demeuré après avoir été mariée ; son mari l’a emmenée bientôt dans sa province où il y a beaucoup de femmes du meilleur ton.

— Je vois que vous en augurez très-bien.

— Mais, comme je le désire.

— Vous m’en direz des nouvelles ?

— Certainement ; » et, en effet, ils ne tardèrent pas à se revoir ; mais Saint-Alvire était peu content.