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Page:Carmontelle - Les Femmes, tome II.djvu/38

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LES FEMMES

— Et avec le plus grand plaisir, je me la rappelle à présent entièrement.

— Elle n’a pas l’air d’une nouvelle connaissance.

— Je vous le dis, elle inspire la confiance dès le premier moment qu’on la voit »

Saint-Alvire se remit à courir le monde, et il y rencontra bientôt madame de Xiriol ; il fit sa partie, soupa avec elle, et lui demanda la permission de se présenter chez elle. Elle ne fit nulle difficulté de le recevoir, même elle lui proposa d’être d’une loge à l’Opéra ; il accepta avec le plus grand plaisir. Madame de Xiriol était amie de madame de Vilmare ; par conséquent il ne manquait point à l’amitié qu’elle lui avait offerte, puisque c’était un moyen de vivre dans sa société. Le vidame l’y retrouvant, lui dit : « Eh bien ! vous avez renoncé à votre passion pour madame de Vilmare.