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Page:Carmontelle - Les Femmes, tome III.djvu/123

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CHAPITRE XXXIV.

— Où sont donc les cheveux ? dit-elle.

— Y en avait-il ?

— Certainement.

— Vous les trouverez. Que je voie le portrait, je vous prie, il est charmant ! laissez-le moi copier.

— Savez-vous peindre ?

— Pas assez pour le faire ressemblant ; mais cela m’occupera ici très-agréablement.

— Vous me le rendrez ?

— Ah ! ne me faites pas prévoir ce moment-là, je vous prie.

— Pourquoi donc ?

— Parce qu’il serait le plus cruel de ma vie !

— Vous devez bien jouer la comédie.

— Parce que ?

— Voilà une expression tragique, rendue merveilleusement ! Ah ça ? où sont donc les cheveux ? (Sa femme de chambre lui parla à l’oreille.) Vous vous