Gollière ; mais quelle fut ma surprise en arrivant à Vruelle, d’y voir établies madame de Nompart et madame d’Oricante, elles que je fuyais ! Quels étaient leurs desseins ? Ma surprise ne leur échappa pas, et elles eurent l’air d’en rire beaucoup. Madame de Polevère me dit : J’ai appris par ces dames que vous veniez ici aujourd’hui.
— J’en suis d’autant plus surpris, que je n’ai dit à personne où j’allais.
— Ce sont des fées, elles savent tout ce qu’on fait.
Madame de Nompart qui n’avait pas voulu jouer, me dit : Eh bien ! vous avez été la dupe du billet que vous avez trouvé dans mon boudoir ?
— Point du tout, Madame.
— Pardonnez-moi, les deux lignes que vous y avez ajoutées en font foi.
— On n’est jamais dupe, Madame, quand on peut facilement se dégager.
— Vous êtes toujours dans l’erreur,