Aller au contenu

Page:Carmontelle - Les Femmes, tome III.djvu/193

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
187
CHAPITRE XXXVI.

— Vous l’imaginez bien. Cela me donna l’occasion de lui écrire pour me plaindre de ce que je me trouvais éloigné d’elle en croyant m’en rapprocher. Elle me répondit qu’elle ne croyait pas à mes regrets ; que j’étais chez une femme trop aimable pour qu’ils fussent bien sincères ; que d’ailleurs notre connaissance était trop nouvelle et pas assez intime pour que les liens en fussent aussi forts que je voulais bien lui persuader ; que cependant, quand j’aurais quelques momens à perdre, elle me recevrait volontiers et même avec plaisir. Je n’hésitai pas à l’assurer qu’elle ne connaissait pas la force des liens qui m’attachaient à elle.

— Fort bien.

— Que je n’en avais jamais connu de pareils, et que je voulais me hâter de me rapprocher d’elle pour l’en convaincre.

— Il fallait revenir tout de suite à Paris.