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Page:Carmontelle - Les Femmes, tome III.djvu/34

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LES FEMMES.

— Je ne me vante de rien.

— Vous êtes modeste.

— Il n’est pas question de modestie. Mais ce qu’il y a de sûr, c’est que vous n’auriez rien su par moi de tout ceci.

— Vous me croyez peut-être jaloux ?

— Mais…

— Pour vous prouver que je ne le suis pas du tout, je vous conseille de voir madame d’Hernelles chez elle.

— Je le pourrais.

— Quelle est cette idée de la voir furtivement dans une maison tierce, comme vous le faites ?

— Je vous dis, je voulais vous ménager, ne sachant pas encore si…

— Monsieur l’abbé, allez franchement. Vous voyez que je suis instruit ; si vous voulez, je vais vous descendre chez elle.

— Ma foi, je vous prends au mot ; aussi bien je n’ai pas mes gens.

— Eh bien ! partons, je vous attendrai à sa porte.