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Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 2.djvu/135

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M. DE LA BARRE.

Elle n’aime pas Madame Dourcy.

M. DE LA MOTTE.

C’est vrai.

M. DE LA BARRE.

Ni moi non plus ; c’est ce qui m’a fait changer d’avis.

M. DE LA MOTTE.

Mais il y a une heure que tu étois enchanté d’aller à son Caffé.

M. DE LA BARRE.

Oui ; mais j’ai fait bien des réflexions sur son Caffé & sur elle-même.

M. DE LA MOTTE.

Quelles réflexions ?

M. DE LA BARRE.

Elle est vaine ; & au lieu de lui faire ma cour, j’ai imaginé une chose excellente.

M. DE LA MOTTE.

Qu’est-ce que c’est ?

M. DE LA BARRE.

J’ai fait trois couplets sur elle.

M. DE LA MOTTE.

J’aimerois mieux voir son Caffé.

M. DE LA BARRE.

Bon, son Caffé ! Pense donc comme elle