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sa porte ; vous savez comme elle est ; heureusement, il n’est venu que des hommes : j’ai dit, avant qu’il arrive quelqu’un, je m’en vais m’échapper ; & je suis venue.
Le VICOMTE.
Je vous avertis, Mesdames, que si vous attendez la Vicomtesse, vous ne l’aurez pas sitôt.
La COMTESSE.
Pourquoi donc ?
Le VICOMTE.
Parce qu’elle ne finit jamais rien ; & puis le mariage de sa belle-sœur l’occupe ; elle ne sait plus ce qu’elle fait.
Le BARON.
Je ne savois pas qu’elle se mariât ; qui épouse-t-elle ?
Le VICOMTE.
Le Comte de Florensac.
Le BARON.
Florensac ? Qu’est-ce que c’est que ce Florensac là ?
Le VICOMTE.
Ma foi, c’est bien difficile à expliquer.
La MARQUISE.
Je m’en vais lui faire entendre en deux mots. Vous avez connu la grande Comtesse de Brindière, qui avoit marié sa fille au Comte d’Hen-