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Scène II.
Le COMTE, ÉMILIE.
Le COMTE.
Elle a juré ma perte, je n’en saurois douter.
ÉMILIE.
Vous connoissez son caractere ; il ne faut pas la contrarier.
Le COMTE.
Avec quelle indifférence elle m’abandonne à ma douleur !
ÉMILIE.
Mais pourquoi ne pas croire ce qu’elle vous dit ? Que cette Veste soit finie ou non, que vous importe ? Vous n’en manquez pas.
Le COMTE.
Si vous me querellez aussi !… Mais vous ne savez pas ce qui a donné lieu à tout cela ?
ÉMILIE.
Je ne prends le parti de l’un ni de l’autre ; mais je vois qu’on se brouille toujours sur un mot.
Le COMTE.
Sur un mot !… Ah ! je vous en prie, que je la voye ; que je me jette à ses pieds ; je ne sau-