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Le CHEVALIER.
Non, non ; mais j’attendrai que votre mariage soit fait, pour penser à mon affaire.
Le MARQUIS.
Oui, vous ferez bien ; parce que ce mariage, le Procès de la Comtesse, tout cela m’occupe beaucoup ; on a mille lettres à répondre ; elle veut que je lise un Roman nouveau ; tout cela ne peut pas s’accorder ensemble ; vous en conviendrez bien.
Le CHEVALIER.
Sûrement. Je vous laisse.
Le MARQUIS.
Pourquoi ? nous irions à l’Opéra ensemble.
Le CHEVALIER.
Mais, vous oubliez votre mariage.
Le MARQUIS.
Oui, c’est vrai ; cette diable d’affaire-là me tourne la tête ; je n’y pense jamais. Je ne vous reconduis pas.
Le CHEVALIER, s’en allant.
Hé, non, non. Vous vous moquez de moi.