Aller au contenu

Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 3.djvu/136

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

M. DE BOURVAL.

Je n’ai pas voulu qu’il y manquât la moindre chose.

M. D’ORSANT.

Il y a une proportion, une élégance ! un charme ! & en même-temps, malgré la richesse des ornemens, ils sont si bien distribués, avec tant de goût, que l’œil est aussi content qu’il est enchanté.

M. DE BOURVAL.

Vous en devinez bien l’Auteur ?

M. D’ORSANT.

C’est notre ami ?

M. DE BOURVAL.

Il n’y a que lui. Et les Peintures ?

M. D’ORSANT.

Ah, parbleu ! cela n’est pas difficile ; on reconnoît toujours le pere des Graces & des Amours. Tout est charmant !

M. DE BOURVAL.

Il faut voir cela en détail.

M. D’ORSANT.

Sans doute. Mais quelle folie, pour un homme de votre âge, de faire faire un Boudoir aussi voluptueux !