Aller au contenu

Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 3.djvu/162

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

M. DUVAL.

Et aux François ?

M. DELALANDE.

Ma foi, je n’en sais rien. Je n’y vas jamais, c’est un spectacle triste, & je ne donne pas dans l’esprit moi.

M. DUVAL.

Je crois que tu ne lis gueres.

M. DELALANDE.

Parbleu non, je n’ai pas le temps. Et puis que diable lire ? J’ai acheté pourtant la Bibliothèque de campagne ; mais c’est pour ceux qui viendront chez moi.

M. DUVAL.

Ah ! c’est du moins quelque chose.

M. DELALANDE.

Combien te coûte cet habit-là ?

M. DUVAL.

Ma foi, je n’en sais rien, je ne m’en informe seulement pas. A propos, as-tu vû mes derniers chevaux ?

M. DELALANDE.

Lesquels ?

M. DUVAL.

Ceux que j’avois hier à la plaine ?