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Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 3.djvu/183

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bien, & que vous me direz ce que vous en penserez.

M. DELAMERCI.

Je vous réponds que je n’en prends jamais, & sur-tout à cette heure-ci.

M. DEVERBERIE.

Oh ! il ne vous fera pas de mal, il est fait chez moi.

M. DELAMERCI.

Voulez-vous me laisser dire ce qui m’amene ?

M. DEVERBERIE.

Volontiers ; mais c’est que j’étois bien-aise d’être sûr avant, d’avoir votre avis sur mon chocolat.

M. DELAMERCI.

Vous connoissez l’Abbé de l’Exergue ?

M. DEVERBERIE.

Si je le connois ? Sûrement. Eh ! vous me faites songer… Il doit venir ici cette après-dînée ; c’est lui qui m’a procuré le cacao, il faudra bien qu’il en prenne aussi du chocolat.

M. DELAMERCI.

Vous n’avez que votre chocolat dans la tête ; mais puisque l’Abbé vient ici, il faut bien que je l’attende.