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Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 3.djvu/293

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M. DUBOULOIR.

Que vous reste-t-il donc ?

Mad. DERUPERT.

Environ deux mille francs de rente viagere, & voyez, Monsieur, comment, avec cela, répondre à un neveu qui prétend que son oncle est fort riche. On dit qu’il va arriver : je n’entends point les affaires, & je suis très-inquiète.

M. DUBOULOIR.

Mais le bien de votre mari étoit en contrats, en terres, sans doute, ainsi que le vôtre ?

Mad. DERUPERT.

Oui, Monsieur, mais tout cela a été vendu.

M. DUBOULOIR.

S’il ne reste rien en nature, absolument, son neveu ne peut rien avoir.

Mad. DERUPERT.

Non ?

M. DUBOULOIR.

Sûrement.

Mad. DERUPERT.

On m’avoit dit…

M. DUBOULOIR.

Sur quoi voulez-vous qu’il vous attaque,