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Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 3.djvu/313

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M. DUGRÉPONT.

Je lui dis qu’il est bienheureux de ce que la sienne n’est qu’à trois lieues de Paris ; que, si la mienne étoit aussi près, j’irois tout-à-l’heure pour y tirer quelques perdreaux.

M. DEBONNIERE.

Il ne t’a pas offert d’y aller ?

M. DUGRÉPONT.

Bon, offert !…

M. DEBONNIERE.

Comment ?

M. DUGRÉPONT.

Bien loin de cela, il m’en a refusé la permission.

M. DEBONNIERE.

C’est incroyable !

M. DUGRÉPONT.

Cela est pourtant vrai : S. Éloy étoit avec moi, qui en a été confondu, & qui le dira.

M. DEBONNIERE.

Je ne reconnois pas là Villerval.

M. DUGRÉPONT.

Oh ! je le reconnois bien, moi : il est jaloux de sa chasse ; il n’en fait pas toujours semblant.