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Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 3.djvu/323

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me vertueuse que j’adore, que vous aimeriez si vous la connoissiez. Doit-elle être la victime de mon imprudence ? Ah, mon oncle ! ce n’est point ma grâce que je demande, mon repentir ne suffit pas ; mais Pauline mérite vos bontés ; souffrez qu’elle aille vous trouver, soyez l’asyle de la vertu… » Mais j’entends quelqu’un… C’est elle-même.

(Il serre sa lettre dans sa poche.)
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Scène II.

PAULINE, M. DE S. FIRMIN.
M. DE S. FIRMIN.

Ah ! chere Pauline, en quel état vous voilà ! quel accablement ! Que vous est-il donc arrivé ?

PAULINE, s’asseyant.

Ah ! S. Firmin, laissez moi respirer !… je suis horriblement fatiguée !

M. DE S. FIRMIN.

Je ne comprends pas pourquoi, seule, vous