Aller au contenu

Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 3.djvu/66

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Mlle DE S. HYGIN.

Sûrement ; d’abord je ne connois que celle-là.

M. DE S. HYGIN.

Moi, je ne l’aime pas trop ; mais cela ne fait rien.

Mlle DE S. HYGIN.

Je vous réponds que vous finirez par ne vouloir pas en entendre d’autre.

M. DE S. HYGIN.

Cela se pourra ; mais revenons à notre affaire. Serois-tu fâchée d’épouser un Vénitien, fort riche ? Parle-moi naturellement.

Mlle DE S. HYGIN.

Un Vénitien ?

M. DE S. HYGIN.

Oui, c’est un homme assez jeune, un Banquier.

Mlle DE S. HYGIN.

Et faudra-t-il aller à Venise ?

M. DE S. HYGIN.

Non, il vient s’établir à Paris.

Mlle DE S. HYGIN.

Pourvu que je ne m’éloigne pas de vous, Papa, tout ce que vous ferez me conviendra très-fort.