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Le CHEVALIER.
Comment !
La COMTESSE.
Elle vous a justifié entièrement vis-à-vis de moi, & si bien que je vous rends votre lettre, que je ne veux pas lire seulement.
Le CHEVALIER.
Ah ! Madame, quel bonheur de ne plus vous paroître coupable !
La COMTESSE.
Me pardonnerez-vous cette petite vengeance dont je viens de jouir ?
Le CHEVALIER.
Je ne la méritois pas ; puisque je n’ai jamais cessé de vous adorer ; & si j’avois à me plaindre, c’est de ce que vous m’en avez pu soupçonner : mais je crains que le Vicomte ne vienne encore troubler mon bonheur.
La COMTESSE.
Eh bien, passons par le jardin, pour aller chez ma mere. Sonnez.