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Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 5.djvu/42

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Scène III.

M. De SAINT-AURELE, FLAMAND.
M. De SAINT-AURELE.

Flamand, je crois que ma fille ne sera pas fâchée d’être mariée ?

FLAMAND.

Elle aura raison, sur-tout si vous lui donnez un bon mari. Mais, Monsieur, sera-ce bientôt ?

M. De SAINT-AURELE.

Vous êtes curieux, Monsieur Flamand.

FLAMAND.

Oh, moi, cela ne me fait en rien du tout. Allons, Monsieur, voulez-vous vous coucher, car j’ai encore bien des choses à faire ce soir ?

M. De SAINT-AURELE.

Eh bien, allons. (Il se met sur la chaise longue.) Ai-je tout ce qu’il me faut ?

FLAMAND.

Assurément ; ne semble-t-il pas que je vous laisse jamais manquer de quelque chose ?

M. De SAINT-AURELE.

Si tu te fâches…