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Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 6.djvu/150

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M. GOURCHON.

Il falloit donc l’empêcher de mourir.

M. BROUTE.

Allons doucement, allons doucement. Cela étoit impossible.

M. GOURCHON.

Pourquoi ? vous êtes donc un ignorant ?

M. BROUTE.

Non, ce n’est pas cela, allons doucement, allons doucement ; c’est qu’il étoit mort.

M. GOURCHON.

Ah, vous avez raison. Voilà tout, à demain.

M. BROUTE.

Non ce n’est pas tout, allons doucement, allons doucement. Je vous ai dit qu’il étoit mort.

M. GOURCHON.

Eh, oui, plus de cent fois. Cela ne finira point. (à Saint-André.) N’est-il venu personne avec lui ?

SAINT-ANDRÉ.

Pardonnez-moi, Monsieur, Dame Germaine, sa gouvernante est là.

M. GOURCHON.

Faites-la entrer, nous saurons peut-être ce qu’il me veut. Saint-André sort.

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