Aller au contenu

Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 8.djvu/110

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

trer quand tu serois au bout, pour voir la surprise ; mais tu es arrivé trop tôt.

BLUTEAU.

Ah ! je ne croyons pas ça.

GENEVIEVE.

Tu ne le crois pas ?

BLUTEAU.

Je dis, que je ne croyons pas pouvoir arriver trop tôt auprès de toi.

GENEVIEVE.

Ah ! bon comme ça.

BLUTEAU.

Tiens, Genevieve, si tu savois en courant de chez nous ici, il me semblions que je galopions après le bonheur.

GENEVIEVE.

Et moi, je croyons aller au devant.

BLUTEAU.

Eh bien, je ne nous trompions pas, pisque nous velà ensemble.

GENEVIEVE.

C’est bien dit ; mais nous parlerons de cela après.

BLUTEAU.

Et de quoi que veux-tu donc que je parlions en attendant ?