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Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 8.djvu/142

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M. DE MALINVAL.

J’avois fais frotter la queue de ton chien avec une drogue qui empêche le poil de revenir. (Il rit.)

M. DE MONTRICHARD.

Il faut avouer que tu es un grand coquin !

M. DE MALINVAL.

A-peu-près comme toi.

M. DE MONTRICHARD.

Oui ; mais ma supercherie a fait du bien à ces gens-là, la tienne n’enrichit personne.

M. DE MALINVAL.

Et mes dix louis donc, les auroient-ils eus sens cela ?

M. DE MONTRICHARD.

Ah ! tu as raison. Allez, mes enfants, je souhaite que vous soyez toujours heureux. (Il donne les dix louis.)

BLUTEAU.

Ah ! Monsieur, je le sommes déjà, n’est-ce pas Genevieve ?

GENEVIEVE.

Sûrement, puisque rien ne nous empêchera plus de nous épouser, & que ma mere sera contente. (Elle l’embrasse.)

LA MERE BABOLEIN.

Monsieur, je ne pouvons assez vous remercier.