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DUCHESNE.
Vous, Monsieur ?
M. DE VALBON.
Oui, moi, je n’ai encore rien fait pour toi.
DUCHESNE.
Comment, Monsieur, vous me donnez tous les ans une gratification, vous avez fait élever ma fille avec le plus grand soin, & …
M. DE VALBON.
Voilà de belles bagatelles : je te dis que j’ai des torts envers vous deux. La voilà grande la fille ; mais est-elle mariée ?
DUCHESNE.
Ah ! Monsieur, cela ne presse pas.
M. DE VALBON.
Et si, si, cela presse, & je n’y veux pas perdre un moment.
DUCHESNE.
Monsieur est bien bon, assurément.
M. DE VALBON.
Je ferai les frais de la nôce, & je lui donne cent écus de rente en la mariant ; mais il faut que tu consentes à ce mariage-là.
DUCHESNE.
Monsieur est bien le maître.