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Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 8.djvu/186

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M. LE NOIR.

Ah ! parce que j’ai dit… Oui, vous avez raison, je devois dire mon épouse. Et votre époux, le voisin Frangeot, pourquoi n’est-il pas ici ? nous commencerions notre piquet.

Me. FRANGEOT.

Il est allé chez un sellier, à qui il fournit des franges & des crépines, il va venir.

M. LE NOIR.

Et le voisin Varlope ?

Me. VARLOPE.

Ah ! ne m’en parlez pas, il me fait de ces tours-là tous les dimanches.

M. LE NOIR.

Il faut savoir quels tours, ma voisine ; je voudrois bien vous en faire comme lui, moi.

Me. VARLOPE.

Et n’avez-vous pas la voisine le Noir ?

M. LE NOIR.

C’est parce que je l’ai, que je voudrois en avoir une autre.

Me. FRANGEOT.

Voilà bien comme ils sont, ma voisine, tous ces Messieurs-là. Si nous en disions autant, nous ?

M. LE NOIR.

Oh ! mais dire & faire, il y a loin de l’un à