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Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 8.djvu/189

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M. LE NOIR.

Ah çà, ma voisine Tubleu, il faut que vous m’embrassiez. (Il l’embrasse.)

Me. TUBLEU.

Allons, dépêchez-vous ; car je suis toute en sueur.

Me. LE NOIR.

Et moi, tu ne me dis rien, ma petite maman ?

M. LE NOIR.

Je te parlerai tantôt.

Me. FRANGEOT.

Si vous saviez, ma voisine, comme il nous a fait enrager le voisin….

Me. LE NOIR.

Cela est fort joli, Monsieur.

M. LE NOIR.

Allons, ne vas-tu pas te fâcher ? Embrasse-moi.

Me. LE NOIR.

Je ne le veux plus, à présent.

M. LE NOIR.

Si tu fais la fiere, tant pis pour toi.

Me. TUBLEU.

Ah ! mon Dieu, que j’ai chaud !