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Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 8.djvu/303

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M. BETASSIER.

Mais vous l’êtes plus que moi ; puisque vous voulez toujours me faire croire que vous êtes Monsieur Duverdier.

M. DUVERDIER.

Mais est-ce qu’on peut s’y tromper ?

M. BETASSIER.

Pardi, je vous le demande, avec tous ces diables d’habits verds.

M. DUVERDIER.

Ah ! vous les désapprouvez ?

M. BETASSIER.

Et j’ai raison.

M. DUVERDIER.

Vous avez raison ? Mais approchez-vous donc, & regardez-moi.

M. BETASSIER, regardant.

Ah !

M. DUVERDIER.

Quoi ?

M. BETASSIER.

Il est vrai. Il me semble à présent que vous n’êtes pas Monsieur Gobergeau. Ah çà, dites vrai : êtes-vous bien Monsieur Duverdier ? là, ne me trompez pas.

M. DUVERDIER.

Et pourquoi diable voulez-vous que je vous trompe ?