C’est moi qui te le donne le ton ; je suis comme le chat botté, & toi comme le fils du meûnier, je te fais valoir ; mais j’aime mieux mon rôle que le tien.
Tu vis avec les valets.
Oui, que je fais rire, & qui me régalent bien.
On me traite avec respect sur les chemins où je passe, & avec considération dans les maisons.
Oui ; parce que je vais annoncer qu’un Seigneur, dont la chaise est cassée dans le village, demande au Seigneur châtelain à coucher & à souper ; mais quand on n’a pas le sol pour jouer dans la société, on ne fait pas un trop beau rôle.
Je joue le rôle d’amoureux auprès de toutes les femmes ; & elles me trouvent charmant, & de la meilleure compagnie.
Oui ; mais il faut partir le lendemain avant que tout le monde soit éveillé, afin qu’on ne s’apperçoive pas que nous n’avons pas d’équi-