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Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 8.djvu/96

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L’ABBESSE.

Vous courez toujours aussi.

M. FEBRUGIN.

Madame, il le faut bien ien. Mais parlons de votre santé té : comment vous trouvez-vous ous ?

L’ABBESSE.

Mais bien foible, Docteur.

LE PERE SATURNIN.

Cela vient sûrement de la diete.

L’ABBESSE.

Le Père Saturnin croit toujours qu’il faut boire & manger.

M. FEBRUGIN, riant.

Il faut que chacun fasse son métier ier.

LE PERE SATURNIN.

Je trouve ce métier-là fort bon, moi.

M. FEBRUGIN.

Ah çà, Madame, voyez un peu comme se porte notre petite malade ade.

L’ABBESSE.

Mais elle me paroît bien rétablie.

LA MERE Ste. HELENE.

Julie, approchez donc, que Madame vous voie.