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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/100

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recueillir, il ne doit pas être habité par des prophanes comme moi.

Mde de Péranval.

Je ne dis pas cela, chacun a sa manière de penser & de se conduire, Madame.

Mde d’Anvort.

Je ne prétends pas blâmer la vôtre ; mais c’est une plaisanterie à laquelle vous devez être un peu accoutumée.

Mde de Péranval.

Aussi je vous réponds que cela ne me fait rien du tout.

Mde d’Anvort.

Pour moi, je ne conçois pas comment à votre âge, ayant été élevée dans le monde, vous le fuyez autant.

Mde de Péranval.

Ce n’est pas qu’il me déplaise, je ne blâme personne.

Mde d’Anvort.

Vous voyez que nous avons été réduites à souper seules.