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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/107

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Mde d’Anvort.

Vous ferez tout ce qu’il vous plaira ; mais c’est mon amitié & mon expérience qui m’ont engagée à vous faire ces observations.

Mde de Péranval, sèchement.

Madame, je vous suis obligée.

Mde d’Anvort.

Je crains de vous gêner en restant davantage.

Mde de Péranval.

Mais point du tout.

Mde d’Anvort.

Je suis sûre que vous avez beaucoup de choses à faire.

Mde de Péranval.

Rien ne me presse.

Mde d’Anvort.

Pardonnez-moi. Et si mes chevaux sont mis, je vous laisserai, parce que je compte aller veiller un peu chez Madame de Birteil.

Mde de Péranval.

Madame, ce sera comme il vous plaira, je m’en vais sonner. Elle sonne.