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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/127

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Le Baron.

Eh bien, asseyons-nous-là, il passera sûrement du monde.

La Baronne.

Je le veux bien.

Le Baron.

Croyez-vous que vous pourrez retrouver le chemin d’ici à l’endroit où nous avons laissé notre voiture ?

La Baronne.

Oui, oui, comptez sur moi.

Le Baron, s’asseyant.

Il fait très-bon ici, je ne suis pas trop fâché d’y trouver ce siége-là.

La Baronne.

Quel air pur & frais il fait dans la campagne ! il n’y a que cet air-là pour se bien porter, aussi je ne suis pas surprise si les Paysans sont si forts & s’ils ont une meilleure santé que nous.

Le Baron.

Vous verrez qu’ils ne sont pas malades aussi eux ?