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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/149

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Perette.

Mais, ma Mère, il faut bien croire Guillaume.

La Mère Gobin.

Eh, vraiment, oui, ma fille, mais je n’ons jamais eu une vache à nous, voilà ce qui m’empêche de croire tout cela, il m’est avis que c’est un rêve.

Perette.

Il est vrai que c’est un grand bonheur, & que je ne comprenons pas plus que vous, ma Mère.

La Mère Gobin.

Oh moi, je ne le comprendrai jamais. Cette vache-là, à nous !

Guillaume.

Ah ça, prenez-la toujours ; car moi, j’ai affaire. Adieu, la Mère Gobin, adieu Perette.

Perette.

Adieu Guillaume, en vous remerciant bien de votre peine.

Guillaume.

Ah, pardi, je suis bien payé, vous ne me devez rien. Adieu, adieu.