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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/155

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& une vache ! y en a-t-il de plus belle ? Regarde-la donc.

Perette.

Robert, voilà tout ce que je souhaitois pour ma Mère.

Robert.

C’est vrai : mais je ne comprends rien à tout cela.

La Mère Gobin.

Tu n’y comprends rien ? Ni moi non plus. Ah, Monsieur, ah, Madame ! Ma fille, Robert, parlez donc tous les deux : je voudrois dire… Et je ne puis pas… La joie m’en empêche…

Perette.

Ma Mère, on voudra bien nous excuser, si je ne pouvons pas dire ce que je sentons.

Le Baron.

Oui, oui, tranquallisez-vous, si vous êtes contentes, c’est tout ce qu’il nous faut.

La Mère Gobin.

Contentes ? Ah !…

La Baronne.

Allons, allons, écoutez-moi.