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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/169

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Robert.

Voilà ce que c’est que d’être ignorants, & j’en ons bien du chagrin.

La Baronne.

Vous exprimez plus par votre joie & vos sentimens, que vous ne feriez par les plus beaux discours. Tranquillisez-vous, & soyez toujours les mêmes.

Le Baron.

Oui, oui, allez vous reposer, & demain nous vous reverrons.

La Mère Gobin.

Ah ! il faut que nous vous voyons aujourd’hui, tant que nous le pourrons ; allons, ma Fille, Robert.

Le Baron.

Non, non, laissez-nous, Monsieur le Bailli nous conduira.

La Baronne, au Baron.

Voilà bien sûrement un des plus beaux jours de ma vie ! Haut. Adieu, adieu, mes enfans. Restez, restez, je le veux.

La Mère Gobin, les regardant aller.

Je sis toute troublée, je ne pouvons rien dire.