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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/18

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pouillée de ce qui doit lui revenir en épousant l’un de nous.

Le Chevalier.

Et la plus grande partie de cette succession ne vient-elle pas des Procès que mon Oncle a gagnés contre cette Maison, qu’il prétend qui l’a persécuté, & dont lui-même est devenu le tyran ?

Le Comte, après avoir rêvé.

Mon Frère.

Le Chevalier.

Eh bien ?

Le Comte.

Fuyons tous les deux.

Le Chevalier.

Et ne faut-il pas que Mademoiselle d’Hennebaud soit en possession de tout avant.

Le Comte.

Oui, & pour cela il faut qu’elle nous refuse, il est vrai.

Le Chevalier.

Eh bien, mon Frère, proposons-le lui d’un commun accord.