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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/180

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que tout ce qui les regarde soit une affaire d’État.

La Marquise.

Vicomte, je suis fâchée de vous avoir attiré cela.

Le Vicomte.

C’est une plaisanterie que fait Madame la Comtesse.

La Comtesse.

Une plaisanterie ? Non, Monsieur, je vous le dis très-sérieusement, & vous ferez bien d’en faire votre profit.

La Marquise.

Ce pauvre Vicomte !

La Comtesse.

Si vous le plaignez, je plaindrai aussi le Baron.

La Marquise.

Cela est différent.

Le Vicomte.

Ma foi, Madame, je ne sais pas ce qu’il a fait toute la nuit ; mais il s’est bien tourmenté.

La Marquise.

À propos, de quoi donc ?